Ces moteurs révolutionnaires prouvent la supériorité des voitures électriques sur les voitures thermiques

Alors que les voitures électriques de Kia et Hyundai connaissent déjà un grand succès, une invention de l’entreprise promet un avenir encore plus fou. Grâce à l’Universal Wheel Drive System, ces deux marques annoncent une belle évolution du principe du moteur roue avec des possibilités plus qu’attrayantes. Nous nous promenons.

Kia et Hyundai fabriquent d’excellentes voitures électriques. Que ce soit le Niro, l’EV6 ou l’EV9 chez Kia ou les Ioniq 5, Ioniq 6 et autres Kona chez Hyundai, il a été testé et approuvé : il a fait du bon travail, notamment grâce aux modèles haut de gamme à architecture 800 Volts. qui permet de charger en seulement 18 minutes.

Les deux marques réunies au sein du groupe Hyundai ne s’arrêtent pas là. Lors du « Uni Wheel Tech Day » organisé à Séoul, le groupe a présenté ses travaux sur une nouvelle technologie,Système d’entraînement de roue universel. En théorie, cela augure d’énormes avancées dans l’architecture de leurs prochains véhicules électriques.

Une évolution d’un système plusieurs fois étudié puis abandonné

Résumons. Aujourd’hui, les voitures électriques utilisent à peu près la même architecture qu’une voiture thermique, avec un moteur qui transmet sa puissance et son couple aux roues via une boîte de vitesses (remplacée par un simple réducteur dans la plupart des voitures électriques) et des cardans.

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Ici, le groupe Hyundai a décidé d’utiliser la compacité des moteurs électriques pour aller plus loin et attribuer un petit moteur à chaque roue motrice. C’est le principe du « moteur-roue », déjà étudié à plusieurs reprises (notamment par Michelin, mais aussi par Lightyear et même BMW), mais qui a été systématiquement aboli : en installant le moteur directement dans la roue, cette dernière devenait beaucoup trop lourd et présentait des défauts majeurs en termes de confort et de maniabilité du véhicule équipé.

Ici, l’entreprise coréenne a eu la bonne idée de laisser le moteur dans le châssis et de simplement greffer le réducteur dans le moyeu de roue. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les bénéfices sont alléchants.

Des avantages à gogo

Selon l’entreprise, le plus gros avantage est évidemment le gain de place. Les voitures électriques bénéficient généralement d’un espace intérieur plus grand qu’une voiture thermique en raison de la compacité de leur moteur (c’est pourquoi certaines d’entre elles, comme les Tesla, disposent d’un deuxième coffre, le frunk), mais cette invention permet de rouler encore plus loin.

Les avantages en termes de gain de place sont évidents

En miniaturisant les moteurs et en déplaçant le réducteur sur les roues, l’espace d’installation disponible augmente considérablement et ouvre de nouvelles possibilités. L’espace libéré peut donc laisser la place à des packs de batteries supplémentaires pour augmenter l’autonomie. Mais on peut aussi penser à maximiser l’espace intérieur en garantissant un sol totalement plat.

Et cela est intéressant pour pouvoir développer des véhicules utilitaires de nouvelle génération nécessitant le plus d’espace possible, ou encore réfléchir à de nouvelles configurations intérieures en vue d’une conduite 100% autonome (même si on en est encore loin). . En bref : les designers ont carte blanche.

Plus efficace, plus confortable, plus modulaire

Autres avancées attendues : celles qui touchent la conduite elle-même. Grâce à la proximité entre le moteur et la roue, les pertes d’efficacité sont limitées, ce qui réduit la consommation (et donc augmente également l’autonomie). Hyundai précise une valeur comprise entre 92 et 96 % pour l’efficacité de la transmission en fonction de la vitesse, mais celle-ci reste stable quelle que soit l’inclinaison des roues. Nous ne connaissons pas le rendement du moteur lui-même, mais grâce au moteur électrique, il est certainement supérieur à 90 %.

A titre de comparaison, le rendement d’un moteur thermique est généralement inférieur à 50 % et il est impossible d’adapter ce type de technologie aux moteurs thermiques.

Le confort n’est pas non plus négligé puisque la suspension pneumatique assure un maintien de carrosserie de premier ordre dans toutes les situations.

Il existe également des progrès dans une conduite plus dynamique : l’électronique embarquée peut calculer très précisément la quantité de puissance qu’elle doit envoyer à quelle roue (dite roue). Vectorisation du couple) pour bénéficier d’un comportement plus sportif et apaisé. On sait que le groupe coréen sait déjà fabriquer des voitures électriques performantes, comme on l’a vu après avoir testé la Hyundai Ioniq 5 N.

A terme, cette « Uni Wheel » devrait être adaptable à de nombreuses autres applications. La technologie s’adapte en fait aux roues de 4 à 25 pouces, on peut donc imaginer des dérivés dans des fauteuils roulants, des vélos ou de petits appareils de livraison. Une invention qui dépasse le pur marché automobile.

Une arrivée probable en Europe… mais quand ?

Le communiqué est moins précis quant à l’introduction massive de cette technologie extrêmement prometteuse. En fait, aucune date n’a été annoncée, le texte précise simplement que les ingénieurs «Poursuivre les efforts pour améliorer l’efficacité en ajustant le taux de réduction et en améliorant le système de lubrification et de refroidissement». Eh oui, huit brevets ont été déposés en Corée du Sud ainsi qu’aux États-Unis et en Europe.

Détail de la boîte de vitesses intégrée à la roue

En tout cas, c’est une invention plus que tentante. On a hâte de voir cette Uni Wheel en série !


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